Les bienfaits du sel de Guérande dans nos organismes
Surprenant, tout ce qu’on nous explique au sujet du sel pourrait être biaisé !
Manger trop salé donne soif, contribue à donner de l’hypertension et des maladies cardiaques, fait grossir, participe aux problèmes de rétention de l’eau...
MAIS QU’EN EST-IL?
- Des évidences montrent que le déséquilibre potassium/sodium influence le risque d’hypertension et de problèmes cardiaque de manière bien plus élevée que la seule prise de sel. Il faut savoir que les aliments industriels sont en général pauvres en potassium et élevés en sodium
- Des études suggèrent qu’une diète pauvre en sel peut en fait aggraver les maladies cardiaques et élève plus qu’elle n’abaisse une mort prématurée pour les patients à risque élevé de maladies cardiaques.
- Environ 71 % de l’ingestion de sel résulte de l’alimentation transformée.
Consommer des aliments naturels assurera un ratio potassium-sodium plus approprié.
- Quand le sel est réduit dans les aliments transformés, les industriels ajoutent à la place, du glutamate monosodique, un exhausteur de goût associé à l’obésité, maux de tête, problèmes oculaires, fatigue et dépression. Comme le glutamate monosodique surexcite les neurones, il pourrait élever le risque de désordre neurologique comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson et de Lou Gehrig ou de Charcot qui est une maladie neurologique à évolution rapide presque toujours mortelle et qui attaque directement les cellules nerveuses (neurones) responsables du contrôle des muscles volontaires.
QUE SAVONS-NOUS SUR LE SEL (entres autres)?
A travers l’histoire, le sel a toujours été largement et régulièrement utilisé, comme salaire, monnaie d’échange, conservateur et condiments.
Historiquement on en consommait 10 fois plus qu’aujourd’hui car il était un moyen de conservation.
Les japonais et les coréens du sud qui vivent longtemps consomment de grandes quantités de sel.
Le sel fourni deux éléments : le sodium et le chlorure de sodium qui sont essentiels à la vie. Notre corps ne peut pas fabriquer ces deux éléments par lui-même, on doit les obtenir via notre alimentation.
QUELQUES EXEMPLES DES PROCESSUS BIOLOGIQUES POUR LESQUELS L’APPORT DE SEL NATUREL EST ESSENTIEL :
- C’est un composant principal du plasma sanguin, du liquide lymphatique, extra cellulaire
- Il aide à maintenir et à réguler la pression sanguine
- Il contribue à transporter les nutriments dans et hors de nos cellules et aide à maintenir un bon équilibre acido-basique
- Il aide notre cerveau à communiquer avec nos muscles et nous permet de nous mouvoir grâce à l’échange des ions sodium-potassium
- Il augmente les cellules gliales dans le cerveau, cellules responsables notamment de l’entretien de nos neurones mais aussi permettant la pensée créative et la planification à long terme
- Il est nécessaire pour l’activité neuronale générale
- Il soutient les fonctions de nos surrénales responsables de la production de nombreuses hormones vitales
LE SEL ET L’AUGMENTATION DE « SES MALADIES »
Le sel est largement assimilé à l’hypertension, l’obésité, le diabète, les maladie cardio-vasculaires….
Aujourd’hui la plupart des personnes consomment environ 10 gr de sel par jour voir moins, pourtant il y a de plus en plus de cas d’hypertension dont l’augmentation spectaculaire n’a commencé que dans les années 1900.
L’hypertension, l’obésité et le diabète ont augmenté en parallèle avec la réduction du sel parce que le réfrigérateur est devenu le moyen de conservation notamment à partir des années 1930 et 1940. Il n’y a aucune évidence montrant que l’augmentation de la consommation de sel avait comme corolaire une augmentation de ces maladies.
Il faut savoir qu’un déficit en sel augmente les chances de développer une résistance à l’insuline parce que notre corps va chercher à garder du sel en élevant le taux d’insuline. Un taux plus élevé d’insuline aide les reins à garder plus de sel.
Or la résistance à l’insuline est un facteur lié aux problèmes cardiaques ainsi qu’à de nombreuses maladies chroniques…
MALHEUREUSEMENT EN MÊME TEMPS QUE LE SEL FUT VILIPENDE, LE SUCRE OBTENAIT UN « LIBRE PASSER » CAR CONSIDÉRÉ COMME SOURCE D’ENERGIE.
Actuellement trop de nos aliments transformés sont bourrés de sucre, de graisses Trans, saturées et de sel raffiné.
Le sel est considéré comme la substance blanche addictive alors qu’en fait c’est le sucre depuis le début.
Attention aussi, il y a sel et sel (mais cela fera l’objet d’un autre article !) !
On commence seulement à faire prendre conscience aux gens que le sucre n’est pas un ami mais notre pire ennemi !
=>> https://www.arte.tv/fr/videos/054774-000-A/sucre-le-doux-mensonge/
Une diète pauvre en sodium nuit aux taux de magnésium et de calcium essentiels à nos organismes?
Notre statut en sel contrôle directement les niveaux de magnésium et de calcium.
Dans un article du 8 mai 2017 du New York Times ( New York Times May 8, 2017 ) on peut lire :
« Si vous mangez trop de sel vous aurez soif et boirez de l’eau, diluant suffisamment le sang pour maintenir une concentration correcte de sodium. Au final vous urinerez plus de sel et d’eau. Cette théorie intuitive et simple pourrait être erronée…..
De récentes recherches contredisent cette vision conventionnelle sur la manière dont le corps traite le sel et suggèrent plutôt que de hauts niveaux de sel pourrait jouer un rôle dans la perte de poids. »
Cette découverte est l’aboutissement d’une recherche conduite par le Dr Jens TITZE, un néphrologue (spécialiste des reins) du Centre Médical de l’Université de Vanderbilt qui a commencé à étudier la production d’urine des astronautes de la station MIR dès 1991. Il alla de découvertes en découvertes étonnantes.
Pour faire simple quelque chose de long le Dr TITZE a découvert que lorsque l’on consommait plus de sel :
- le corps maintient un équilibre constant de sodium dans le sang sans tenir compte de l’absorption de sel
- le volume d’urine augmente avec la consommation de sel en buvant moins, donc que le corps génère de l’eau pour que le corps puisse l’utiliser
- on a davantage faim pour maintenir son poids car le corps produit plus d’hormones gluco corticoïdes qui brûlent davantage de graisse et de muscle,
- et tout ce processus demande beaucoup d’énergie d’où la faim.
Le New York Times rapporte que « les scientifiques savaient qu’un corps affamé brûle sa propre graisse et muscle pour survivre. Mais réaliser que quelque chose de similaire arrive quand on consomme beaucoup de sel a été une révélation ».
Attention pas de cure au sel pour maigrir !!! L’équilibre est mère de toutes les vertus!
MAIS ALORS COMMENT DIMINUER LES RISQUES DE NOS MALADIES « MODERNES » ?
Les recherches montrent que la vraie clé pour réduire la tension relève du ratio sodium/potassium et non de l’absorption du sel seulement.
Le potassium est un minéral naturel utilisé par le corps comme électrolyte, une substance qui conduit l’électricité et qu’il est vital pour une santé optimum. La plus grande quantité de potassium dans le corps réside dans nos cellules alors que le sodium est dans les tissus extra cellulaires.
De récentes recherches ont montré que les femmes qui n’ont pas d’hypertension consomment le plus de potassium, environ 3.2 gr par jour et réduisent de 21% les risques de crises cardiaques.
Il est recommandé de préférer des aliments riches en potassium qui présente de nombreux bienfaits santé, or comme on l’a dit plus haut les aliments transformés de l’industrie agro-alimentaire sont pauvres en magnésium!
La meilleure source est dans les aliments et non les compléments car un aliment ne contient pas seulement du potassium mais tout un ensemble de nutriments.
Notre alimentation est essentielle à notre santé.
Notre souveraineté alimentaire commence par notre niveau d’information et nos choix, regardons les étiquettes (enfin déchiffrons-les…) consommons local et de saison, et surtout NON TRANSFORMÉ!
ET LA QUANTITÉ ?
Une recommandation générale est simplement de goûter ses aliments.
Notre corps a comme un baromètre à sel qui lui dit combien il en a besoin. Il importe d’apprendre à écouter son corps tout simplement et cela vaut de manière générale.